Difficile de retranscrire par les mots la bande sonore du film Rocky. On imagine pourtant pas une autre musique que celle de Survivor pour accompagner les mots de François Fillon, bien décidé à en découdre d’ici 2017.
Déterminé comme jamais, l’ancien locataire de Matignon aimerait bien poser ses valises ailleurs. Alors, son meilleur ennemi Jean-François Copé dégagé, François Fillon se pose en homme de rupture. Cela est valable à Londres, où il louait l’action de Margaret Thatcher. Cela est aussi valable à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, où samedi 28 juin, il participait à un pique-nique militant.
Comme le rapporte le JDD dimanche 29 juin, l’ex-Premier ministre a endossé son costume de combattant. Et François Fillon a prévenu :
"En 2017, le prochain président devra être capable de taper fort. Le redressement est à ce prix. La méthode molle, c’est fini.
"
Malgré cinq passées à Matignon, François Fillon ne s’inclut certainement pas dans cette "méthode molle". Au contraire : après "la rupture tranquille" promise par Nicolas Sarkozy en 2007, le député de Paris prône la "rupture" tout court.