BACK TO THE FUTURE – En annonçant la nomination de Manuel Valls à Matignon, lundi 31 mars, François Hollande a évoqué la formation d’un "gouvernement de combat" :
J’ai confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement de la France. Ce sera une équipe resserrée, cohérente et soudée. Un gouvernement de combat pour atteindre trois objectifs.
Un terme fort, censé incarné la détermination de la nouvelle équipe dirigeante ? Sans doute. Sauf que le terme a déjà été employé par le passé. En novembre 2010, après la nomination du gouvernement Fillon III, François Baroin, nouveau ministre des Finances et porte-parole de la nouvelle équipe gouvernementale de l’époque, avait utilisé les mêmes mots :
Il s’agit d’un gouvernement de combat.
Un "gouvernement de combat" qui avait été remanié trois mois plus tard après la démission de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères empêtrées dans ses affaires tunisiennes.
Le terme semble adéquat pour qualifier les nouveaux gouvernements : il a également été utilisé en 2004 par Jacques Chirac pour désigner le gouvernement Raffarin III. Une gouvernement qui avait tenu un peu plus d'un an, jusqu'à la victoire du "NON" au référendum sur la Constitution européenne.
30 mars 2004, @jpraffarin est reconduit dans ses fonctions par Chirac avec la charge de former un "gouvernement de combat"
— Matthieu Deprieck (@mdeprieck) March 31, 2014
Edit 21h : Ajout gouvernement Raffarin III.