SANS RANCUNE - François Rebsamen assure avoir "tourné la page" et ne pas en vouloir une seconde à son Premier ministre, s'il a à nouveau échoué à devenir ministre de l'Intérieur.
"Ministre du travail heureux", ce fidèle de la première heure de François Hollande assure ce mardi 8 avril sur les ondes de RTL :
Non, je n’en veux pas à Manuel Valls. Je suis ministre de son gouvernement. Mais j’ai fait évoluer la pensée socialiste avec d’autres sur les problèmes de sécurité. Aujourd’hui on peut dire que si la sécurité n’est ni de droite ni de gauche mais d’intérêt général, c’est parce que les socialistes ont évolué dans leur pensée. J’y ai pris ma part.
Le sénateur-maire de Dijon avait dit non à François Hollande, en mai 2012, le nouveau chef de l'État lui proposant un ministère, mais pas l'Intérieur. Il avait ensuite théorisé sa liberté de parole.
Et dans le gouvernement Valls, c'est Bernard Cazeneuve qui s'installe place Beauvau à l'issue d'un duel entre le candidat de Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas et François Rebsamen.