#OBSESSION - Il avait déjà estimé face caméra que Marine Le Pen était "un peu Madone à pédés ", il la compare désormais à Dalida. Dans Le Parisien Magazine de ce 6 mars, Frédéric Mitterrand récidive donc, sur fond d'inquiétudes politiques :
"La situation politique va se durcir dans les deux ans. Marine Le Pen, qui se "tatchérise", m'angoisse. En plus, pour les pédés, c'est Dalida. Elle a l'air sympa, elle rigole. Paroles ... paroles ... Il ne faut surtout pas lui faire confiance.
"
Une référence à Dalida qui devrait parler à Marine Le Pen puisqu'elle-même se plait à entonner le "encore des mots, toujours des mots" de la chanteuse pour critiquer ses adversaires politiques.
En janvier, Frédéric Mitterrand expliquait qu'à ses yeux, la présence d'homosexuels dans les rangs du parti frontiste n'avait rien de "paradoxal" :
"Les gays ont toujours aimé les uniformes et les grands dolichocéphales blonds, hein. [...] Marine, elle est un peu Madone à pédés quand même, il faut bien le reconnaître. Comme ça, un peu forte et puis sympa, mais en même temps de temps en temps elle leur file une torgnole et tout ça, ils aiment bien.
"
Dans Le Parisien Mag de ce vendredi, l'ancien ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy prend également ses distances avec l'ancien président. Pour lui, à droite, c'est Alain Juppé "qui a raison". Il prédit cependant, et de façon *un peu* isolée pour le moment, la victoire de François Hollande en 2017 :
"Le calcul que fait Sarkozy, c'est celui de la droitisation de l'UMP mais, quand on se radicalise, il faut être celui qui crie le plus fort. Or, celui qui crie le plus fort, c'est le FN. A droite, c'est Juppé qui a raison. Sauf qu'il est un homme seul. Voilà pourquoi Hollande va être réélu. Il n'y aura pas le choix.
"
[Edit 7 mars] Contrairement à ce que nous avions écrit, cette interview a été réalisée par Le Parisien Magazine et non Le Point.