Voilà, Henri Guaino a trouvé le responsable du carton du Front national dans le scrutin européen du dimanche 25 mai : le monde médiatique.
Invité d'Europe 1, lundi 26 mai, aux côtés de Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, et de Louis Aliot, vice-président du FN, Henri Guaino commence pour renvoyer politiques et journalistes dos-à-dos :
Tout le monde a sa responsabilité, la classe politique en a une écrasante. Mais la classe médiatique aussi !
Puis développe, regrettant, selon lui, le manque d'espace pour développer "des idées neuves" :
Où sont les espaces pour débattre, pour mettre des idées sur la table, et pour en discuter - des idées nouvelles, des idées neuves, pour transgresser, un peu, la pensée unique et les orthodoxies ?
En réalité, nulle part !
Et qui passe son temps à nourrir le "tous pourris" ?
Alors, il y a des partis, il y a des partis protestataires qui en font leur fond de commerce. Mais il y a aussi la presse, il y a les médias.
Voilà, tout le monde est responsable, tout le monde joue avec le feu, et tout le monde va finir par se bruler.
Dimanche 25 mai, sur France 2, l'ancien présentateur télé, devenu homme politique, Jean-Marie Cavada, avait déjà critiqué la couverture du scrutin européen par les médias, regrettant, lui, qu'il ne soit pas suffisamment question d'Europe dans ce traitement.