Hervé Mariton fait campagne contre Nicolas Sarkozy et estime qu’un nouveau sarkothon sera nécessaire pour l’UMP

Publié à 07h50, le 20 octobre 2014 , Modifié à 07h50, le 20 octobre 2014

Hervé Mariton fait campagne contre Nicolas Sarkozy et estime qu’un nouveau sarkothon sera nécessaire pour l’UMP
Hervé Mariton. © Xavier de Torres/Maxppp

Bygmalion ? C’est la faute à Sarkozy. C’est, en substance, ce que pense le candidat à la présidence de l’UMP et rival de l’ancien chef de l’Etat Hervé Mariton. Interrogé par l’Opinion , le député UMP de la Drôme revient sur la campagne de 2012 et l’affaire Bygmalion qui plombe l’UMP. "Beaucoup considèrent, comme moi, que le principal responsable en est le candidat, qu’en cas de problème, c’est le chef qui doit en répondre", attaque Hervé Mariton.

Par ailleurs, il développe un argument de campagne anti-Sarkozy, jugeant que l’ancien président ne peut pas être juge et partie. 

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Il pourrait y avoir demain une difficulté à rendre compte de l'ensemble des événements qui se sont produits en 2012 pour une personne qui serait à la fois celle qui pose les questions et celle qui doit leur apporter des réponses.

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Ainsi, selon lui, une élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP serait "curieuse et inappropriée". Et ce d’autant plus que les militants de l’UMP ont déjà été mis à contribution via le Sarkothon destiné à payer le dépassement des comptes de campagne. "On ne va pas payer deux fois", s'insurge Hervé Mariton qui connait la situation financièrement compliquée du principal parti d’opposition. Une situation qui nécessitera, pense-t-il, un nouvel appel aux militants :

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Nécessairement à un moment, il faudra refaire un appel massif aux adhérents. Il y aura le même instinct solidaire qu'au moment du "Sarkothon"si et seulement si une transparence complète est faite sur les événements qui se sont déroulés.

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Attaché à son parti, Hervé Mariton délégitime également la proposition de Nicolas Sarkozy de "tout changer" à l'UMP pour fonder, in fine, un nouveau parti de la droite et du centre.

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Quant à l'idée de créer une nouvelle structure à la place de l’UMP, beaucoup considéreront que c'est une manière de mettre les problèmes sous le tapis. On ne peut pas créer une structure de défaisance à l'UMP, comme on l'a fait pour le Crédit Lyonnais. Cela ne marchera pas.

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