RABOT - Avec l’arrivée de Manuel Valls à Matignon, l’exécutif a prévu un grand plan d’économies de 50 milliards d’ici à 2017. Des économies sur trois ans synonymes de coupes budgétaires dans les ministères.
Dimanche 11 mai, sur Europe 1, le député UMP Xavier Bertrand a mis le feu et soulevé la question du budget de la Défense, assurant que le gouvernement prévoyait entre un milliard et demi et deux milliards d’euros de coupes. Sans citer ses sources.
Le Parisien affirme ce lundi que François Hollande, en visite d’Etat en Azerbaïdjan, a confirmé à demi-mots ces restrictions budgétaires . Le quotidien écrit ainsi que c’est "le président qui rendra les arbitrages sur le budget 2015, qui devrait voir notamment des coupes dans le budget de la Défense".
Et de citer le chef de l’Etat, interrogé sur ce volet militaire :
"Dans le plan triennal, il y aura des efforts à faire.
"
Après la sortie de Xavier Bertrand, pourtant, le ministère de la Défense avait aussitôt réagi auprès de l’AFP, soulignant que "le ministère n'a pas été informé de la suppression de crédits budgétaires depuis le vote de la loi de programmation militaire 2014-2019 en décembre dernier". Un budget également annoncé comme sanctuarisé.
Invité du 20h de TF1, le 11 mai, Manuel Valls a quant à lui tenu à nier tout plan caché contre le budget de la Défense. "Tout le monde doit participer à la réduction des déficits », a d’abord dit le Premier ministre avant de poursuivre, affirmant que "nos armées doivent être préservées" :
"Chacun doit faire un effort. Il n'y a pas de plan caché, nous sommes au contraire dans la vérité et dans la transparence parce que les Français le demandent.
"