Jean-Christophe Cambadélis suspecte l'opposition d'avoir des taupes à l'Elysée car le "nettoyage" n'a pas été fait après le départ de Sarkozy

Publié à 09h10, le 18 mars 2014 , Modifié à 11h07, le 18 mars 2014

Jean-Christophe Cambadélis suspecte l'opposition d'avoir des taupes à l'Elysée car le "nettoyage" n'a pas été fait après le départ de Sarkozy
Jean-Christophe Cambadélis (Maxppp).

MÉNAGE DE PRINTEMPS - Comment l'agenda personnel de François Hollande est-il parvenu au Journal du Dimanche qui a révélé, le 16 mars, la rencontre entre deux journalistes du Monde et le président de la République le 7 mars au soir ? Dans Mots croisés sur France 2 lundi soir, Jean-Christophe Cambadélis y est allé de son hypothèse. Selon le député PS de Paris, le "nettoyage" n'a pas été fait à l'Elysée. Autrement dit, des taupes sarkozystes y resteraient :

A votre avis, c’est venu comment ? Ça s’est envolé comme ça en direction du JDD ? Ça veut dire que c’est un acte malveillant de quelqu’un à l’Elysée en direction de l’opposition. Parce qu’on n’a pas fait le nettoyage

Selon le Scan du Figaro, Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l'Elysée, a par ailleurs lancé une enquête interne pour découvrir l'origine de la fuite au JDD. L'agenda ultra confidentiel ne serait en la possession que "des plus proches collaborateurs du président et des militaires chargés de la garde de l'Elysée".

L'existence de fidèles de Nicolas Sarkozy toujours en poste à l'Elysée avait déjà été pointé du doigt début janvier dans un article du Mondeconsacré à l'affaire Gayet. Le quotidien du soir écrivait :

L'ancien locataire de l'Elysée a conservé de puissants soutiens au sein de la police, dont une partie des effectifs resteraient acquis à M. Sarkozy. De même, à l'Elysée, des fidèles de l'ancien président sont toujours en place, en particulier au GSPR.

Le Monde évoquait ainsi la possibilité que la relation secrète de François Hollande avec Julie Gayet ait été divulguée au magazine Closer par "des réseaux sarkozystes".

Edit 10h45 avec ajout de l'enquête interne de Pierre-René Lemas.

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