APRÈS MOI LE DÉLUGE - Il se prépare à une période creuse mais ne doute pas de son retour. Sans rien dire de son plan d'attaque, Jean-François Copé se confie au Figaro ce 29 mai à propos de sa démission forcée de la tête de l'UMP deux jours plus tôt. Et le futur ex-président du parti ne doute pas de son avenir :
De toute façon, je ne vois personne d'autre dans ma génération que moi.
Il énumère pour le quotidien toutes les fois où on l'a cru mort :
Il y a eu 1997, quand j'ai été battu après la dissolution, il y a eu 2007 quand j'ai été, le seul de ma génération, foutu dehors du gouvernement et qu'il a alors fallu me reconstruire. Sans compter évidemment la crise interne de décembre 2012.
Le 27 mai au soir, sur TF1, Jean-François Copé avait évoqué "une page qui se tourne" et une envie "de faire de la politique autrement", tout en refusant de dire ses intentions vis-à-vis du congrès UMP d'octobre qui devra désigner un nouveau président : "Ce n'est pas le moment d'évoquer ça."
Revenant pour Le Figaro sur le bureau politique du 27 mai, jour où ses camarades l'ont poussé à la démission, le député-maire de Meaux s'arrête sur ceux qui l'ont attaqué frontalement comme Nathalie Kosciusko-Morizet qui a dit ne pas le croire dans sa version de l'affaire Bygmalion :
NKM a été inouïe, je l'ai vue physiquement la haine aux lèvres.
BONUS TRACK
L'AMI DU PETIT-DÉJEUNER - Jean-François Copé, gourmand de médias, va devoir changer ses habitudes. Et tout peut se résumer à une histoire de tartine :
Jusqu'à maintenant, ma tartine, c'était d'aller le matin sur une radio ou une télé. Maintenant, il va falloir que je trouve d'autres tartines au petit déjeuner, je suis obligé de changer de vie.