L’UMP condamnée au régime sec avec une dette de 74,5 millions d’euros

Publié à 21h33, le 08 juillet 2014 , Modifié à 22h04, le 08 juillet 2014

L’UMP condamnée au régime sec avec une dette de 74,5 millions d’euros
Alain Juppé, Luc Chatel, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin © MaxPPP

CRISE DE LA DETTE - 74,5 millions d'euros. C’est le montant de la dette de l’UMP, au 30 juin 2014, telle qu’elle a été présentée, mardi 8 juillet, lors du bureau politique du parti.

Dans sa synthèse des conclusions de l’audit sur la situation financière de l’UMP, le cabinet Advolis précise :

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À fin 2013, les comptes d’ensemble de l’UMP font apparaître une dette financière de l’ordre de 40 M€. […] En intégrant la dette issue de l’acquisition immobilière, la dette financière se situe à hauteur de 79,1 M€. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 40 M€.

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La dette s’est don *un peu* résorbée depuis la fin de l’année 2013. Le cabinet précise néanmoins que pour "disposer, à horizon 2017, de moyens réajustés pour son action politique", l’UMP devra procéder d’une part à "la renégociation des échéances bancaires de 2017 et d’autre part [à] un pilotage resserré des dépenses du parti".

Mardi, après le bureau politique, Alain Juppé a donc prévenu :

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[Il y aura] une baisse de 20% des dépenses de personnel.

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En revanche, a prévenu l’ancien Premier ministre, "la vente du siège n'est pas d'actualité", même si "pour la moitié, la dette est liée aux emprunts pour le siège".

Du rab sur le Lab

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