CRISE DE LA DETTE - 74,5 millions d'euros. C’est le montant de la dette de l’UMP, au 30 juin 2014, telle qu’elle a été présentée, mardi 8 juillet, lors du bureau politique du parti.
Dans sa synthèse des conclusions de l’audit sur la situation financière de l’UMP, le cabinet Advolis précise :
"À fin 2013, les comptes d’ensemble de l’UMP font apparaître une dette financière de l’ordre de 40 M€. […] En intégrant la dette issue de l’acquisition immobilière, la dette financière se situe à hauteur de 79,1 M€. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 40 M€.
"
La dette s’est don *un peu* résorbée depuis la fin de l’année 2013. Le cabinet précise néanmoins que pour "disposer, à horizon 2017, de moyens réajustés pour son action politique", l’UMP devra procéder d’une part à "la renégociation des échéances bancaires de 2017 et d’autre part [à] un pilotage resserré des dépenses du parti".
Mardi, après le bureau politique, Alain Juppé a donc prévenu :
"[Il y aura] une baisse de 20% des dépenses de personnel.
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Juppé: "l'UMP va-t-elle continuer de fonctionner ? Oui. À condition de remplir un certain nombre d'exigences."
— Thibaut Pézerat (@ThibPez) 8 Juillet 2014
En revanche, a prévenu l’ancien Premier ministre, "la vente du siège n'est pas d'actualité", même si "pour la moitié, la dette est liée aux emprunts pour le siège".
Juppé: "Cette dette est passée de 79.1 à 74,5 millions d'euros aujourd'hui. Pour la moitié, la dette est liée aux emprunts pour le siège"
— Thibaut Pézerat (@ThibPez) 8 Juillet 2014