#FOOTPOLITIQUE - Laurent Degallaix sait bien qu’il doit son tout nouveau siège de député du Nord au retrait forcé de la vie politique de Jean-Louis Borloo. Aussi, quand il parle de l’ancien président de l’UDI, le parlementaire ne tarit pas d’éloges, comme le relève Le Nouvel Observateur, ce jeudi 31 juillet. Quitte à user de comparaisons, sinon osées, au moins surprenantes.
Dans une métaphore très footballistique, Laurent Degallaix évoque le rôle de meneur du centriste. Laurent Degallaix l’assure :
La France sans Borloo, c’est le Brésil sans Neymar.
Cette référence à l’attaquant brésilien est loin d’être anodine. Blessé lors du quart de finale de la Coupe du monde de football contre la Colombie, Neymar n’avait pu jouer la demi-finale contre l’Allemagne. Résultat : le Brésil s’était fait humilier sur ses terres, 7 buts à 1… Pas mieux lors du match pour la troisième place, perdu face aux Pays-Bas 3-0. "Sans son taulier, tout lui a pété à la gueule", commente auprès du Nouvel Observateur Jean-Louis Borloo.
De là à imaginer qu’en l’absence de l’"attachiant" centriste – c’est le terme utilisé par Laurent Degallaix – l’UDI va exploser… D’autant que, à en croire certains, Borloo n’est plus aussi absent que Neymar. "Il passe des coups de fil à des présidents de fédé sans avoir l’air d’y toucher. Du Borloo tout craché", affirme un centriste à l’Obs. "Il veut exercer son influence", abonde un autre.
[BONUS TRACK] Borloo, ce n’est pas que Neymar. Quand il s’agit de parler de la popularité de l’ex-président de l’UDI dans son fief de Valenciennes, Laurent Degallaix n’y va pas par quatre chemins :
À Valenciennes, Borloo, c’est Johnny Hallyday, une vraie rock star !