ON REFAIT LE MATCH - Proche parmi les proches de François Hollande, Stéphane Le Foll peut se permettre presque tous les commentaires. Le nouveau porte-parole du gouvernement de Manuel Valls analyse, ce vendredi 9 mai dans l’Opinion, l’interview qui, selon lui, a fait décrocher le président. Avec une sincérité déconcertante pour un porte-parole.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture, qui "revisionne les prestations télévisées de François Hollande", selon l'Opinion, explique qu’en "revoyant les images, ça a fait tilt". Ce "tilt", c’est l’interview accordée par le chef de l’Etat à Claire Chazal et Laurent Delahousse, le 14 juillet 2012 depuis l’Hôtel de la Marine, faute originelle de François Hollande et entame de sa dégringolade dans les sondages :
"François Hollande s’est fait 'choper' sur tout", assène Stéphane Le Foll. Avant de développer :
Ce jour-là, il n’a fait que botter en touche : fermeture de l’usine PSA d’Aulnay, le tweet de Valérie Trierweiler, etc… Il a donné l’impression de n’avoir aucun background sur les dossiers.
Selon Stéphane Le Foll, ce jour-là, François Hollande n’a délivré qu’un seul message. Mais pas celui qu’il aurait dû, assure encore ce proche du chef de l’Etat :
Il leur délivre comme seul message ce jour-là : ‘je viens d’arriver, je suis ravi’. Il était à côté !
Voilà l’interview en question :