La jubilation de Jean-Luc Mélenchon après la condamnation de Copé, NKM et Juppé pour diffamation à son encontre

Publié à 16h05, le 12 mars 2015 , Modifié à 18h47, le 12 mars 2015

La jubilation de Jean-Luc Mélenchon après la condamnation de Copé, NKM et Juppé pour diffamation à son encontre
Jean-Luc Mélenchon © MARTIN BUREAU / AFP

JE DIS ÇA, JE DIS RIEN - D’habitude, on entend plus souvent Jean-Luc  Mélenchon pour ses coups de sang que pour ses cris de joie. Mais le co-fondateur du Parti de gauche était vraiment très content ce jeudi 12 mars, comme l’illustre le ton de son SMS envoyé au journaliste de Libération Lilian Alemagna :

Enorme : Copé, NKM, Juppé, tous condamnés pour diffamation envers moi.

Jean-François Copé, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet ont effectivement écopé chacun jeudi de 1000 euros d’amende avec sursis et 1000 euros de dommages et intérêts pour avoir en 2012 pointé du doigt les accointances de Jean-Luc Mélenchon avec un compositeur grec, Mikis Theodorakis. Le 15 juin 2011, le député européen avait apporté sur son blog son soutien à un appel dudit artiste contre l’austérité imposé à Athènes. Problème : Mikis Theodorakis était aussi l'auteur d'écrits à forte coloration antisémite.

Entre le premier et le second tour des législatives de 2012, les trois cadres de l’UMP avaient donc enchaîné les mises en cause du quatrième homme de la présidentielle : "L’un des grands amis de Jean-Luc Mélenchon est Mikis theodorakis, qui professe ouvertement des propos antisionistes, antisémites" (Copé), "Est-ce que l’antisémitisme de gauche, c’est mieux que l’antisémitisme de droite ?" (NKM), "Monsieur Mélenchon entretient des affinités sulfureuses avec des personnalités qui se disent antisémites" (Juppé).

Jean-Luc Mélenchon, qui a depuis nié avoir été au courant des déclarations de Theodorakis, avait contre-attaqué en portant plainte pour diffamation.

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