La petite blague de Nicolas Sarkozy sur le manque de leadership de François Hollande

Publié à 21h01, le 19 juin 2014 , Modifié à 21h04, le 19 juin 2014

La petite blague de Nicolas Sarkozy sur le manque de leadership de François Hollande
François Hollande et Nicolas Sarkozy, le 6 juin 2014 © MaxPPP

SUR ÉCOUTE – Monsieur petite blague, c’est aussi lui. Nicolas Sarkozy a donné, mercredi 18 juin, une conférence à Monaco. Nice Matin vient de publier plusieurs enregistrements de ce speech au cours duquel l’ancien président n’a pas manqué de moquer l’actuel, François Hollande. Comme une préparation à son éventuel retour et à la bataille qu’il pourrait livrer, en 2017, face au président socialiste.

Nicolas Sarkozy dénonce "l’obsession du consensus", qu’il présente comme "la maladie des temps modernes". C’est là qu’il ironise sur l’élection, en 2012, de celui qui se vendait comme un "président normal". Il ajoute : 

Dans les entreprises, pour les États, dans tout groupe humain, vous avez besoin d’un leader. Il n’y a pas d’équipe qui peut fonctionner sans leadership. Et la légitimité du leader, c’est de voir plus loin que lui. En général, on ne prend pas un leader qui voit moins loin, moins vite... Enfin, ça dépend... Il y a des pays...

Le passage, isolé par Nice Matin, est à écouter ci-dessous :



Quelques rires et applaudissement se font entendre dans la salle après cette pique implicite à l’adresse de François Hollande.

[BONUS TRACK] Dans cette même conférence, Nicolas Sarkozy a rappelé à quel point il se voulait proche des grands de ce monde. Il avait déjà essayé de le montrer, lui président, en parlant de Barack Obama comme de son "copain". Il réaffirme cette proximité à Monaco, assurant n’avoir jamais frémi à l’idée de dire ses quatre vérités au président américain. Il raconte :

Au début de notre conférence commune à monsieur Obama et moi, il m’a téléphoné et m’a dit : 'je pars en Chine voir le président Hu Jintao et je vais lui proposer une alliance entre la Chine et les États-Unis pour créer le nouveau leadership mondial. Je lui ai dit 'bon courage'. 'Mais si tu vas voir.' 'OK'. Ça a duré deux mois, et puis on n’a plus jamais entendu parler du G2

Du rab sur le Lab

PlusPlus