La visite de François Hollande à l'équipe de France de football se transforme en séance de petites blagues

Publié à 17h58, le 29 mai 2014 , Modifié à 18h23, le 29 mai 2014

La visite de François Hollande à l'équipe de France de football se transforme en séance de petites blagues
François Hollande à Clairefontaine (Captures d'écran France TV)

#FOOTPOLITIQUE - Il a eu de la chance, il ne pleuvait pas ce jeudi 29 mai, à Clairefontaine. Une information que n’a pas manquée de souligner Didier Deschamps à l’arrivée de François Hollande à Clairefontaine. Le chef de l’État a rendu visite aux joueurs de l’équipe de France qui, d’ici quelques jours, s’envoleront pour la Coupe du monde au Brésil.

Accompagné de la ministre de la Jeunesse et des Sports Najat Vallaud-Belkacem – qui pour l’occasion avait laissé son écharpe tricolore au vestiaire, du secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard et du président de la Fédération française de foot Noël Le Graët, François Hollande a salué un à un les Bleus.

Un instant capté par les caméras de France Télévisions et à voir en vidéo ci-dessous :



Et il avait apparemment révisé ses fiches car, pour quasiment chaque joueur, le chef de l’État a un mot, une anecdote… voire une petite blague. "Vous avez de la chance…", commence Didier Deschamps en regardant le ciel. "Qu'il ne pleuve pas, c’est ça ?" s’amuse d’emblée le président. "Vous connaissez bien les installations. Vous connaissez tous les coins, les recoins, hein ?" dit-il à l’ancien capitaine des Bleus champions du monde.

Il sert la main au capitaine Hugo Lloris. Pendant que l’ancien joueur de l’OL salue Najat Valaud-Belkacem, François Hollande demande en riant : "Vous la connaissez bien non ? À Lyon ? Elle venait voir les matchs ?"

Ensuite, tout s’enchaine. Avec l’adresse d’un Lionel Messi, François Hollande salue un à un les joueurs. "Pas trop handicapé, ça va ?", demande-t-il à Karim Benzema, blessé aux adducteurs. Apercevant son collègue du Real Madrid, Raphaël Varane, à côté de lui, le président s’interroge : "Vous ne vous quittez plus ?". Devant un Mickaël Landreau tout bronzé : "C’est le soleil de Bastia ?"

Un président en grande forme mais qui n’en oublie pas pour d’évoquer les enjeux à venir. Et, c’est peut-être notre oreille qui nous joue des tours, mais on a l’impression que, lorsqu’il s’adresse aux joueurs, François Hollande ne parle pas seulement de football. Jugez plutôt :

Il ne faut pas que vous ayez la pression. C’est la pression parfois qui créé le désordre.

Un message  à double sens, comme sa phrase, dans Le Parisien jeudi 29 mai : "Didier Deschamps peut compter sur des individualités de talent et il sait préserver le collectif. C’est la condition du succès". 

Du rab sur le Lab

PlusPlus