Publié à 17h58, le 16 janvier 2015 , Modifié à 18h00, le 16 janvier 2015

Le PS dénonce l'arrêt des abonnements à "Libération" et au "Figaro" de la mairie FN de Fréjus

© MARTIN BUREAU / AFP

C'est par voie de communiqué que le parti dirigé par Jean-Christophe Cambadélis a réagi, vendredi 16 janvier, à la décision du maire FN de Fréjus de mettre fin aux abonnements à Libération et le Figaro de la médiathèque municipale .

Le PS, par la voix d'Elsa Di Meo et Sarah Proust, secrétaires nationales du Parti socialiste, dénonce cette décision. Et il le fait en se référant à la grande marche républicaine du 11 janvier, quand "des millions de Français viennent de descendre dans la rue pour défendre la liberté d'expression".

Le Parti socialiste ajoute :

"

En censurant l'accès des citoyens à ces deux quotidiens nationaux, le maire FN de Fréjus leur supprime des outils indispensables de compréhension du monde et des moyens d'agir pour une société plus juste et plus solidaire.

"

Et la rue de Solferino d'en profiter pour attaquer plus généralement le parti de Marine Le Pen, voyant dans cette décision du maire de Fréjus l'illustration de la politique frontiste. Le PS écrit :

"

La France vient d'exprimer de manière extraordinaire son attachement à la République et à ses valeurs, le FN quant à lui, continue ses petites affaires de son côté et dévoile une fois encore son vrai visage...

"

Jeudi 15 janvier, le maire FN David Rachline avait critiqué Mediapart qui, en premier, avait révélé la fin des abonnements à Libé et le Figaro de la médiathèque municipale de Fréjus. L'élu frontiste avait expliqué avoir mis fin à ces abonnements pour des raisons financières,  "afin de respecter l’enveloppe budgétaire allouée".

Dans un communiqué, David Rachline avait noté que les abonnements de "Var Matin et le Monde, quotidiens pas forcément réputés proches du Front National, ont été maintenus, tout simplement parce que les plus consultés…"