Le communiste Pierre Laurent accuse le gouvernement d'attiser les tensions autour des manifestations pro-Gaza

Publié à 18h06, le 21 juillet 2014 , Modifié à 19h09, le 21 juillet 2014

Le communiste Pierre Laurent accuse le gouvernement d'attiser les tensions autour des manifestations pro-Gaza
Pierre Laurent, le 20 juin 2012, à Paris. © MaxPPP

Dans une lettre ouverte au ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, Pierre Laurent reproche à certains membres du gouvernement d’avoir soufflé sur des braises. Pour le secrétaire général du PCF, le gouvernement socialiste est aussi responsable des tensions qui ont conduit aux débordements de Barbès et de Sarcelles.

Il serait sage, que les représentants politiques notamment parmi les plus hauts responsables du gouvernement, n’attisent pas les tensions par des déclarations hâtives et caricaturales à l’encontre des manifestants.



Les désaccords de fond sur la situation ne peuvent en effet justifier les amalgames et autre raccourcis qui ne font qu’entretenir un climat délétère. Il en va de l’intérêt de tous.

Pierre Laurent fait peut-être référence au discours tenu dimanche 20 juillet par Manuel Valls lors de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv. Le Premier ministre parlait alors d’une "jeunesse souvent sans repères, sans conscience de l’histoire et qui cache sa 'haine du Juif' derrière un antisionisme de façade et derrière la haine de l’Etat d’Israël".

Comme quelques autres responsables politiques, à l'image des députés PS Pouria Amirshahi et Alexis Bacheley, Pierre Laurent s’en est également pris à la décision de la Préfecture de police de Paris qui a interdit les manifestations pro-palestiniennes du samedi 19 juillet.

L’interdiction du rassemblement parisien par la préfecture de Police, décision unique dans le monde, a largement contribué à attiser les tensions et à encourager les comportements inacceptables de quelques individus isolés.

Pierre Laurent peut néanmoins être satisfait, puisque la manifestation à laquelle le PCF appelle le mercredi 23 juillet vient d'être autorisée par la préfecture de Police de Paris.

Du rab sur le Lab

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