Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir l'a annoncé solennellement au cours de son "point presse", lundi 24 mars, au lendemain du premier tour de l'élection municipale : à Tarascon, ville de 13.000 habitants des Bouches-du-Rhône, le Parti socialiste va retirer sa liste du second tour, face au risque d'élection d'un candidat frontiste.
Ca se passe dans la séance des questions-réponses, après un propos liminaire qui était (forcément) beaucoup plus préparé.
Lisez-le :
Là où il y a un risque que l’extrême droite l’emporte et où nos listes sont arrivées en troisième, nous prendrons la décision qui est nécessaire pour tout faire pour empêcher que le FN ne prenne des villes. D’ores et déjà vous avez peut-être pu prendre connaissance du fait que dans plusieurs de ces villes les listes socialistes ont pris la décision et ont annoncé qu’elles se retiraient. C’est le cas en particulier à Tarascon et à Saint-Gilles.
Ou, si vous préférez, regardez-le :
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Problème ?
Le Parti socialiste ... n'est pas qualifié à Tarascon.
Sa candidate a enregistré 6,43% des voix, un score insuffisant pour se maintenir au second tour d'une élection municipale en situation de triangulaire.
Contacté par le Lab, Christophe Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections tente un sous-titre :
Ce qui compte c’est qu’on appelle à voter UMP contre le FN.
Et assure :
C'est un désistement quand même quand on appelle à voter. Peu importe qu’on soit qualifiés ou pas à Tarascon, on ne peut pas fusionner les listes.