Le lapsus de Manuel Valls, qui donne du "monsieur le président de la République" à Claude Bartolone

Publié à 17h53, le 24 septembre 2014 , Modifié à 17h05, le 17 octobre 2014

Le lapsus de Manuel Valls, qui donne du "monsieur le président de la République" à Claude Bartolone
Manuel Valls et Claude Bartolone à l'Assemblée nationale, mercredi 24 septembre 2014 © Montage Le Lab

POURTANT, ILS NE SE RESSEMBLENT PAS - Non, Claude Bartolone n'est pas, aux dernières nouvelles, président de la République. Non, François Hollande ne siège pas au perchoir de l'Assemblée nationale. Mais Manuel Valls s'est emmêlé les pinceaux entre les deux personnages, mercredi 24 septembre à l'Assemblée nationale. 

Le Premier ministre était dans l'hémicycle pour défendre devant les députés l'engagement militaire de la France en Irak contre l'État Islamique. Après son discours, les différents chefs de groupes parlementaires ont chacun répondu au chef du gouvernement. Puis le Premier ministre a tenu à reprendre la parole.

Et c'est là que, s'adressant à Claude Bartolone, il s'est *légèrement* trompé dans les attributions du président de l'Assemblée, avant de se reprendre immédiatement, devant des députés hilares :

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- Manuel Valls : Merci monsieur le président de la République... Euh, monsieur le président de la République...



- Claude Bartolone : Vous voulez vraiment me créer des problèmes ? (Rires)



- Manuel Valls : Il était temps !

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Un échange à retrouver dans cette vidéo isolée par LCP :



À la suite de ce débat sans vote, la France s'est engagée à poursuivre ses frappes aériennes en Irak, alors que l'incertitude était toujours totale quant à la situation d'Hervé Gourdel, otage français enlevé dimanche en Algérie par un groupe terroriste affilié à l'État Islamique.

Depuis, le groupe Jund al-Khilafa a diffusé une vidéo montrant la décapitation de l'otage. Au cours de son intervention, le Premier ministre a refusé de confirmer l'authenticité de ce message. 

Ce groupe avait menacé lundi de tuer l'otage si la France ne renonçait pas "sous 24 heures" à ses frappes aériennes en Irak, un ultimatum rejeté mardi par François Hollande.

Du rab sur le Lab

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