Des logiciels libres (et donc gratuits) pour le ministère de Travail. Selon le site spécialisé Next Inpact, le ministère de François Rebsamen va progressivement arrêter d'utiliser des logiciels de bureautique et de messagerie dits "propriétaires", souvent plus coûteux que les logiciels libres. En 2013, les logiciels "propriétaires" ont pesé pour 1.2 million d'euros dans le budget.
Le ministère du Travail a fait part de cette intention le 12 août, en réponse à une question écrite de la députée Nouvelle Donne Isabelle Attard, qui rappelait l'intérêt de l'utilisation de logiciels libres dans l'administration. Les agents, habitués à travailler sur des logiciels comme Microsoft Office, devront changer d'outils d'ici à 2020. Le changement, ça prend du temps, explique en substance le ministère :
Le ministère (...) prévoit un désengagement progressif sur 4 à 6 ans à compter de 2014. Cela s'explique par la nécessité d'une préparation en amont (adéquation aux fonctionnalités attendues) et d'un accompagnement important (information et formation des agents) pour préparer le changement afin de basculer progressivement vers des solutions libres pour la messagerie et la suite bureautique.
Les noms des logiciels libres n'est pas mentionné mais le site Next Impact mise sur l'utilisation de LibreOffice pour la bureautique et de Thunderbird pour la messagerie, deux programmes déjà utilisés par le ministère de l'Intérieur et celui de l'Agriculture. La Place Beauvau a par exemple expliqué que la migration vers Thunderbird s'était révélée "cinq fois moins onéreuse sur la durée" que les logiciels "propriétaires".