Selon Ouest-France , Jean-Jacques Urvoas était ministre de la Justice jusqu’à 10h40, mercredi 2 avril. Soit une grosse demi-heure avant que le secrétaire général de l’Elysée n’annonce la composition du premier gouvernement Valls . Mais le jeu des chaises musicales l’a finalement éjecté de cette équipe gouvernementale dans laquelle le nouveau locataire de Matignon souhaitait lui confier le ministère de l’Intérieur.
Pressenti comme l’un des candidats pour devenir secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement , avec Luc Carvounas, Alain Vidalies – qui occupait ce maroquin sous le gouvernement Ayrault – ou encore André Vallini, Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l’Assemblée, a opposé une fin de non-recevoir.
Sur LCP , ce jeudi 3 avril, le député PS du Finistère a ainsi assuré qu’il refuserait le poste si une telle proposition lui était faite :
"Je refuserai. Je pense que la fonction que j’occupe nécessite que je continue ce que j’ai commencé. J’y prends beaucoup de plaisir.
"
Jean-Jacques Urvoas assure également n’avoir jamais fait "d’offre de service" à Manuel Valls, pour l’Intérieur ou la Justice, malgré lui avoir dit "sa disponibilité" :
"La dernière fois que je l’ai eu (au téléphone), il n’était pas Premier ministre. Je souhaitais qu’il soit Premier ministre même si j’ai soutenu Jean-Marc Ayrault jusqu’au bout. Je lui ai dit ma disponibilité. Il ne m’a évidemment rien promis. Je suis président de la commission des lois, j’en suis ravi, et je vais le rester.
"
Même si le Premier ministre insiste ?