FRANÇOIS LA MENACE - La guéguerre est ouverte. Plus seulement entre le gouvernement et les députés socialistes "frondeurs", mais entre les "frondeurs" et les députés plus légitimistes. "Loyalistes", dit l’un d’eux, François Loncle.
Au Figaro de ce mercredi 25 février, lendemain de bureau national du PS où a été adopté une résolution qui ne sanctionne pas (pour l’instant) les parlementaires rebelles opposés à la loi Macron, François Loncle regrette que ces élus frondeurs n’aient pas été sanctionné plus tôt.
"Il fallait agir tout de suite, désormais c’est trop tard", déplore le député de l’Eure qui enjoint les élus hostiles à la loi Macron, s’ils "se sentent mal à l’aise", à "quitter le groupe de leur propre chef". "Quand on est dans un parti au gouvernement, on ne peut pas entrer en dissidence", insiste-t-il.
Et de se faire menaçant envers la direction du groupe PS à l’Assemblée, expliquant que les députés légitimistes en ont ras la casquette des frondeurs :
"Cela fait sept législatures que je suis député et il y a toujours eu des débats au sein du groupe. Le jour du recours au 49.3, j’ai senti le ras-le-bol de mes collègues loyalistes. Si on continue comme cela, alors ce sera une partie des députés loyalistes qui pourraient partir.
"
Une menace de forme qui n’a aucune chance d’être mise à exécution.