Luc Chatel n’est pas favorable aux "châtiments corporels" et compare la fessée à la "dissuasion nucléaire"

Publié à 09h47, le 03 mars 2015 , Modifié à 09h56, le 03 mars 2015

Luc Chatel n’est pas favorable aux "châtiments corporels" et compare la fessée à la "dissuasion nucléaire"
Luc Chatel © PHILIPPE DESMAZES / AFP

La fessée, épisode 238. Le sujet ô combien polémique de la fessée est revenu sur le tapis lundi 2 mars avec la décision du Conseil de l’Europe de condamner la France pour ne pas avoir interdit les claques aux enfants.

La classe politique française se montrait dans l’ensemble plutôt réticente à traiter la question ce mardi, quand elle ne rabrouait pas carrément l’initiative de l’organisation intergouvernementale. Et sans surprise, c’est à droite que l’indignation était la plus bruyamment exprimée (voir tweets ci-dessous).



Luc Chatel, pourtant, fait exception. Invité ce mardi de la matinale d’iTélé, l’ancien ministre de l’Education nationale s’est dit à titre personnel "favorable à l’interdiction des châtiments corporels", expérience de père à l’appui. Et pour appuyer sa conception d’une éducation sans corrections, le député UMP a eu recours à une image plutôt dramatisante :

 

"

La meilleure des fessées, c’est celle qui n’est pas donnée, c’est comme la dissuasion nucléaire. C’est l’arme qui dissuade et qui n’est jamais utilisée.

"

Il s’agit à l’évidence d’une position constante chez Luc Chatel. En juillet 2014, celui qui était alors secrétaire général de l’UMP avait ironisé sur ses envies contenues de fessées à ses turbulents collègues du parti. Il avait déclaré :

 

"

Dans la mission qui est la mienne, je ne peux donner de fessées à personne. Je peux y penser fortement. Mais je ne peux pas passer à l’acte, très difficile.

"

Plus sérieusement, le feuilleton à rebondissements sur la fessée ne devrait pas jouer les prolongations, la secrétaire d’Etat en charge de la famille, Laurence Rossignol, ayant jugé qu’il n’y avait "pas besoin de loi" pour faire évoluer les parents vers des méthodes d’éducation plus douces.

Du rab sur le Lab

PlusPlus