Michel Sapin dénonce "la rancœur personnelle" de Delphine Batho

Publié à 09h03, le 25 mars 2014 , Modifié à 09h47, le 25 mars 2014

Michel Sapin dénonce "la rancœur personnelle" de Delphine Batho
Michel Sapin (MaxPPP)

Deux jours après le premier tour des élections municipales, les langues se délient à gauche. Jean Glavany et Delphine Batho, pour ne citer qu’eux, ont directement fustigé l’action du gouvernement. De quoi irriter Michel Sapin, invité mardi 24 mars de RTL :  

J’ai cru comprendre qu’ils n’étaient pas ministres. Parfois ils sont anciens ministres. Cela peut permettre, pour l’une en tous les cas, l’expression d’une forme de rancœur personnelle. Ça n’empêche pas d’avoir un jugement libre mais tout enseignement d’une élection se tire après le deuxième tour.

Dans le viseur du ministre du Travail, donc, l’ancienne ministre de l’Écologie, limogée manu militari du gouvernement après avoir ouvertement critiqué le budget alloué à son ministère pour 2014. Dans une interview au Parisien publiée mardi 25 mars, Delphine Batho tape sur l'exécutif, coupable à ses yeux d'avoir "détruit en deux ans ce que des générations de socialistes ont construit". La députée ne ménage pas ses anciens collègues : "Il faut tout changer, d’équipe gouvernementale, de politique. Tout."

S’il dénonce les propos de Delphine Batho, Michel Sapin ne se dédouane pas par autant de toute responsabilité dans les résultats du premier tour des municipales :

C’eût été un autre gouvernement, c’eût été pareil. C’est normal. Mais enfin, si les gouvernants ne sont pas porteurs d'une part de responsabilité, je ne comprends plus rien […] Bien entendu qu'il faudra changer mais les réponses à cette question seront à notre portée au lendemain des municipales.

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