Municipales à Marseille : il n'y aura aucun débat entre Patrick Mennucci et Jean-Claude Gaudin avant le premier tour

Publié à 15h22, le 01 mars 2014 , Modifié à 15h26, le 01 mars 2014

Municipales à Marseille : il n'y aura aucun débat entre Patrick Mennucci et Jean-Claude Gaudin avant le premier tour
Jean-Claude Gaudin et Patrick Mennucci (montage via Maxppp).

Les deux ténors de la campagne marseillaise ne s'affronteront pas avant le premier tour. Longtemps réfractaire à tout débat, Jean-Claude Gaudin avait fini par accepter une confrontation avec Patrick Mennucci sur le plateau de France 2, dans l'émission Des paroles et des actes. Faute d'accord sur une date, le projet est tombé à l'eau. Et le maire sortant UMP refuse depuis toute autre proposition média.

Gilles Bornstein, le rédacteur en chef de l'émission, explique au Monde ce 1er mars que "personne ne s'est décommandé" pour un Des paroles et des Actes consacré à Marseille mais également à Paris. Mais entre Nathalie Kosciusko-Morizet, Anne Hidalgo, Jean-Claude Gaudin et Patrick Mennucci, "nous n'avons pas réussi à trouver la date qui convienne à tous les agendas".

Résultat, le candidat UMP, maire de la ville depuis dix-huit ans, est reparti dans sa stratégie du zéro débat avant le premier tour. Son porte-parole Yves Moraine explique au quotidien du soir :

Depuis le début, le maire ne veut participer qu'à un seul débat entre les deux tours. Nous avions été quelques-uns à lui dire qu'il ne pouvait laisser l'occasion d'un passage sur une antenne nationale, et il avait accepté l'invitation de France 2.

Le 9 février dans Le Supplément politique de Canal plus, Jean-Claude Gaudin parlait encore de ce débat "avec Pujadas" et expliquait, à sa façon, son refus de participer à d'autres émissions en même temps que son adversaire :

Pourquoi je débattrais avec lui ?! Je viens de débattre six ans avec lui en séance du conseil municipal ! Vous voulez que je le fasse monter ? Je n’en ai pas besoin ! Il a assez d’appui de tout l’appareil de l’Etat pour ne pas avoir à discuter avec moi.

A la journaliste qui lui faisait remarquer que ce n'était pas "très démocratique", l'édile avait répondu :

Eh bien non ! C'est moi qui décide !

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