TU N'Y COUPERAS PAS - François Fillon maintient la pression sur Nicolas Sarkozy et les autres. L'ancien Premier ministre, déterminé à être candidat en 2017, souhaite que cela se fasse par une primaire à droite. Mais les choses sont, comme toujours, plus compliquées. Avec le retour probable de Nicolas Sarkozy, certains dans le parti estiment que l'ancien président n'a pas à s'embarrasser d'une pré-compétition.
François Fillon prévient: s'il n'y a pas de primaire, les deux s'affronteront lors du premier tour de la présidentielle de 2017. Et l'ancien Premier ministre de faire planer au-dessus de Nicolas Sarkozy la responsabilité d'un échec de la droite dès le premier tour de l'élection. Voici ce qu'il déclare dans le Monde de ce 7 juin :
"S'il n'y a pas de primaire, il y a un grand risque que cela aboutisse à l'élimination de la droite du second tour de la présidentielle, car on sera plusieurs à l'UMP à ne pas se ranger derrière des candidats pour des questions certes programmatiques, mais aussi d'éthique et de morale.
"
François Fillon ne dit pas autre chose que ce qu'il disait déjà: sans primaire, il n'aurait aucun mal à affronter Nicolas Sarkozy . Mais la menace sur fond de "question d'éthique et de morale" passe tout de même un cap.