Il a besoin de parler, le pauvre. C'est en substance le constat du cofondateur de la Droite Forte, Geoffroy Didier, à l'égard du numéro 2 du Front national, Florian Philippot.
Dans un indiscret du Point du 21 août, le conseiller régional UMP, habitué à débattre avec l'eurodéputé frontiste sur les plateaux des chaines d'infos en continu BFMTV ou i>Télé, dit trouver son opposant "sympa" et lui diagnostique comme un besoin de bavasser politique en dehors de sa famille FN :
"Je discute souvent avec lui après l'émission, il a toujours envie de parler. En fait, cela donne le sentiment qu'il souffre au FN, qu'il est isolé.
"
Un autre avant lui avait eu cette réflexion, c'est Nicolas Dupont-Aignan. En janvier 2014, alors que les deux hommes se tournent autour politiquement, le président de Debout la République refuse la main tendue par le frontiste et pose ce même diagnostic :
"Je crois que Monsieur Philippot, au fond, se sent très mal au Front National. Il s'aperçoit que le FN n'a changé qu'en façade [après avoir] peut-être eu l'espoir de le changer.
"