Pour le député et porte-parole du PS, Olivier Faure, le plan d’économies du gouvernement n’est pas "une purge"

Publié à 10h31, le 25 avril 2014 , Modifié à 10h35, le 25 avril 2014

Pour le député et porte-parole du PS, Olivier Faure, le plan d’économies du gouvernement n’est pas "une purge"
Olivier Faure. © Maxppp.

Le plan d’économies de 50 milliards annoncé par Manuel Valls ne passe pas. Même dans la majorité – plusieurs parlementaires ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne voteraient pas le programme de stabilité –, au sein de laquelle l’aile gauche du PS dénonce une trop grande rigueur et réclame des inflexions.

Mais surtout, ne parlez pas d’austérité, répond Olivier Faure, député PS et nouveau porte-parole de la rue de Solférino. Sur RMC, ce vendredi 25 avril, ce proche de Jean-Marc Ayrault a défendu bec et ongles le plan gouvernemental d’économies.

On parle là d'un plan d'économies relativement modeste. On ne peut pas laisser penser aux Français que nous serions en train de réaliser une purge.

Mais Olivier Faure reconnait que ces mesures sont "difficiles, parfois douloureuses", "mais nécessaires", ajoute-t-il, plaidant le fait que les réformes structurelles "prennent beaucoup plus de temps".

Pour appuyer son argumentation et démontrer qu’il ne s’agit pas d’un plan "d’austérité", l’une des voix du PS prend l’exemple des voisins européens de la France qui, eux, ont connu l’austérité.

Regardez ce qui se passe chez nos voisins et que nous voulons éviter, nous justement en France.

Au gel envisagé du point d’indice de la fonction publique française, Olivier Faure a ainsi opposé des licenciements de fonctionnaires en Grande-Bretagne, une "baisse directe, immédiate" des salaires en Espagne ou Grèce. Puisqu'il n'y a pas d'austérité, il vous dit.

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