Pourquoi Jacques Toubon se réjouit finalement d'avoir été "vilipendé" lors de sa nomination comme Défenseur des droits

Publié à 16h26, le 16 juillet 2014 , Modifié à 16h30, le 16 juillet 2014

Pourquoi Jacques Toubon se réjouit finalement d'avoir été "vilipendé" lors de sa nomination comme Défenseur des droits
A l'Assemblée nationale en juillet 2014 © Francois Lafite/Wostok Press/Maxppp France

"A quelque chose malheur est bon". Jacques Toubon fait sien le dicton populaire et relativise lorsque l'AFP l'interroge sur la polémique qui a précédé sa nomination au poste de Défenseur des droits, officielle depuis le Conseil des ministres ce 16 juillet. Dans un entretien accordé à l'agence de presse, l'ancien ministre de la Justice essaye donc de voir le verre à moitié plein, et se réjouit de la publicité faite à son nouveau poste :


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Ces cinq semaines pendant lesquelles j'ai été vilipendé m'ont été un peu pénibles mais en même temps c'est une formidable chance pour le Défenseur des droits parce qu'aujourd'hui tout le monde a entendu parler du Défenseur des droits.



Pour de mauvaises raisons, mais peu importe. Je le dis avec un petit sourire: à quelque chose malheur est bon.

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Jacques Toubon avait été, à de nombreuses reprises, très critiqué et notamment à gauche , parce qu'il avait à l'époque voté contre le projet de loi pour l'abolition de la peine de mort, et contre la dépénalisation de l'homosexualité. Finalement validée par les parlementaires , la nomination de Jacques Toubon comme Défenseur des droits lui permet d'assurer qu'il sera "libre, libre, libre", dans ce même entretien. 

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