Présidence de l'UMP : Bruno Le Maire "pense faire plus de 50%"

Publié à 15h33, le 25 septembre 2014 , Modifié à 17h03, le 17 octobre 2014

Présidence de l'UMP : Bruno Le Maire "pense faire plus de 50%"
Bruno Le Maire "pense faire plus de 50%" lors de l'élection pour la présidence de l'UMP, fin novembre 2014 © PHOTOPQR/LE PARISIEN/Olivier Corsan

LA CONFIANCE - Malgré l'arrivée d'un troisième concurrent dans la course à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire croit en ses chances. Dur comme fer. Il "pense" même rassembler "plus de 50%" des militants du parti lors de l'élection du 29 novembre. Le député de l'Eure a affiché sa confiance sur France Info, jeudi 25 septembre :

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L'objectif c'est de gagner, je pense aussi faire plus de 50%.

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Alors qu'importe si Nicolas Sarkozy a bien l'intention d'écraser l'élection. Le concurrent de Bruno le Maire et d'Hervé Mariton considérerait en effet sa candidature "comme un échec" s'il devait réunir "au-dessous de 80% des voix", d'après des propos rapportés par Le Canard Enchaîné daté du 24 septembre. L'ancien ministre de l'Agriculture ne prend pas cela très au sérieux :

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Ça me fait plutôt sourire, d'abord parce que Nicolas Sarkozy, pour moi, n'est pas un adversaire. C'est un concurrent dans une élection. C'est François Hollande l'adversaire, c'est Marine Le Pen l'adversaire. Nicolas Sarkozy appartient à ma famille politique donc ce n'est pas un adversaire pour moi.

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Bruno Le Maire demande par ailleurs un débat entre les trois prétendants afin de mettre en évidence les "différences de projets". Mais il risque d'être déçu : Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il s'y refusait, car il s'agit d'un "débat interne, qui n'a pas vocation à se dérouler devant tous les Français", selon les mots de son directeur de cabinet, Frédéric Péchenard.

[BONUS TRACK] La "transparence à tous les étages"

Alors que Nicolas Sarkozy assure n'avoir pas eu connaissance de l'existence de l'entreprise Bygmalion durant sa campagne de 2012, Bruno Le Maire, lui, admet que celle-ci était connue des "responsables de l'UMP" depuis "des années". Mais attention, il pense tout de même que son "concurrent", à qui il ne veut pas faire de "procès d'intention", "dit la vérité" et "est un homme honnête". Et de promettre "la transparence à tous les étages" pour le parti de la rue Vaugirard s'il en devient le président :

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L'affaire Bygmalion, moi ça m'a scandalisé, bien entendu. J'étais profondément choqué qu'on vole l'argent des militants, parce qu'ils ont été volés les militants, et si je suis président de l'UMP, moi je leur rendrai des comptes. [...]



[À l'UMP], on ne sait pas quels sont les contrats, on ne sait pas qui est embauché, on ne sait pas qui est le personnel, on ne sait pas quel est le montant des rémunérations. Si je suis élu, il y aura la transparence à tous les étages.

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Du rab sur le Lab

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