Présidence de la commission européenne : les soutiens de Tsipras et Cohn-Bendit à Jean-Claude Juncker interpellent au sein de la gauche française

Publié à 12h55, le 02 juin 2014 , Modifié à 06h53, le 03 juin 2014

Présidence de la commission européenne : les soutiens de Tsipras et Cohn-Bendit à Jean-Claude Juncker interpellent au sein de la gauche française
Karima Delli. © Maxppp.

"Je ne voterai pas pour Juncker." C’est, en substance, le petit coup de gueule poussé par l’eurodéputée écolo Karima Delli sur Twitter, le samedi 31 mai.

Député PS français, Olivier Dussopt évoque lui son "étonnement" quant aux soutiens à Jean-Claude Juncker, attendant "avec impatience" des réactions :

L’écologiste et le socialiste réagissaient à la recommandation de Daniel Cohn-Bendit, désormais retraité du Parlement européen, de voter pour le candidat conservateur à la présidence de la Commission européenne pour succéder à José Manuel Barroso. "Je conseille aux Verts d'assurer une majorité à Juncker, alors peut-être que nous pourrons faire évoluer la démocratie européenne", a déclaré l’icône écolo dans un quotidien allemand.

Mais Daniel Cohn-Bendit n’a pas été la seule personnalité de gauche à prendre cette position a priori iconoclaste. Alexis Tsipras, souvent présenté comme le "Mélenchon grec" et dont la formation est arrivée en tête des élections européennes en Grèce, a suivi le même chemin, soutenant lui-aussi Jean-Claude Juncker.

Pourtant, si Jean-Claude Juncker semble favori pour succéder à Barroso, puisque la droite européenne est majoritaire au Parlement, son élection n’est pas encore actée. Les chefs d’Etat européens – qui auront le dernier mot – se livrent une bataille autour de la candidature de l’ancien Premier ministre luxembourgeois, malgré les soutiens de François Hollande et Angela Merkel.

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