Quand Borloo et Hollande se caressent dans le sens du poil

Publié à 12h48, le 17 décembre 2014 , Modifié à 12h48, le 17 décembre 2014

Quand Borloo et Hollande se caressent dans le sens du poil
Jean-Louis Borloo et François Hollande en 2013. © Reuters.

Qu’on se le dise, Jean-Louis Borloo a bien décroché de la politique. Franco-française en tout cas, lui qui s’attèle désormais à sa fondation pour l’Afrique. C’est d'ailleurs dans ce cadre que l’ancien patron de l’UDI a accompagné François Hollande et la délégation française à Dakar, le 29 novembre, pour le sommet de la Francophonie.

OUPS. L’occasion pour lui, rapporte L’Opinion de ce mercredi 17 décembre, de disserter avec Annick Girardin. L’occasion également d’une scène cocasse avec celle qui a intégré, le 9 avril, le gouvernement Valls comme secrétaire d’Etat chargée du Développement et de la Francophonie. Ainsi, après avoir discuté avec elle, Jean-Louis Borloo se tourne vers François Hollande. Et lance au chef de l’Etat, tout à fait sérieusement :

Elle est très bien cette femme. Tu devrais la nommer ministre !

NAME DROPPING. Le tutoiement entre les deux hommes est de rigueur. Car Jean-Louis Borloo semble apprécier François Hollande. Mardi 16 décembre, l’ancien maire centriste de Valenciennes et député de la circonscription est également du déplacement présidentiel à Lens. Lors de son discours, le chef de l’Etat "name drop" et cite Borloo, ancien ministre de la Ville de Jacques Chirac, à trois reprises, comme le remarque Le Parisien.

Et Jean-Louis Borloo d’accorder un satisfecit à François Hollande sur sa politique de la ville, lui qui vient de débloquer 5 milliards pour les quartiers sensibles. "Le bébé de la rénovation urbaine grandit. C’est bien", se félicite le jeune retraité de la vie politique.

Qui ajoute, selon Le Parisien :

L’essentiel, c’est que la politique de la ville continue d’être portée car c’est devenu une fratrie.

Un sujet sur lequel Jean-Louis Borloo parle avec satisfaction "d’unité républicaine" avec le chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy, qui a tenté d’instrumentaliser son ancien ministre pour battre Alain Juppé, n’a pas du apprécier.

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