Les 320 pages de Merci pour ce moment relatent la vie d'un couple - certes présidentiel - mais peu d'informations politiques à proprement parlé. Au milieu de l'ouvrage, Valérie Trierweiler raconte cependant une de ses très rares interventions politiques : un nom glissé à François Hollande lors de la composition du tout premier gouvernement pour occuper le ministère des Droits des femmes, là où sera finalement nommée Najat Vallaud-Belkacem.
Ce nom, c'est celui de la directrice du magazine Elle, Valérie Toranian.
François Hollande ne sera pas d'accord avec cette proposition et lui répondra :
Je ne peux pas faire ça à Giesbert. (Franz-Olivier Gisbert, directeur du Point, ndlr)
Voici ce qu'écrit Valérie Trierweiler :
Je suis dans la confidence pour le nom du futur Premier ministre, ainsi que pour quelques ministres. (...) Je me contente de suggérer un nom qui ne sera pas retenu. Il s'agit de Valérie Toranian, directrice du magazine Elle, pour le ministre des Droits des femmes. Je la connais peu, mais je trouve que cela aurait eu du sens et de l'allure, une nouvelle François Giroud.
L'ex-Première dame explique ainsi le refus de François Hollande :
Franz-Olivier Giesbert, alors directeur du Point, est le compagnon de Valérie Toranian. Dans l'esprit de François, qui connait le problème pour l'avoir vécu, FOG aurait forcément vécu la promotion de sa compagne comme un camouflet personnel. Solidarité de machos.
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