Avant l'élection à la présidence du Parti radical, Rama Yade fait la danse du centre

Publié à 08h44, le 11 avril 2014 , Modifié à 08h50, le 11 avril 2014

Avant l'élection à la présidence du Parti radical, Rama Yade fait la danse du centre
Montage Le Lab

Pour l'heure, elle est vice-présidente du Parti radical. Mais selon certains de ses amis, elle se verrait bien présidente à la place de Jean-Louis Borloo. Rama Yade pourrait profiter de l'abandon par l'ancien ministre de l'Environnement de tous ses mandats politiques pour briguer la place de numéro un du parti valoisien. Ce 11 avril sur iTélé, l'ancienne secrétaire d'Etat aux droits de l'homme s'est donc lancée dans un grand mot d'amour à l'égard du parti radical, qu'elle a rejoint en 2011.

Un vieux parti, "une vieille dame" qui n'en finit pas de recevoir les compliments de Rama Yade, qui prévient qu'elle défendra ses intérêts à chaque fois que son parti est attaqué :

Une vieille dame centenaire, fortement républicaine, attachée à la République. Le Parti radical, vous savez vous ne le ferez jamais disparaître, et c'est tant mieux. Et donc moi je le défends. En plus c'est le premier parti de l'UDI, c'est un parti qui a des choses à dire, que les Français gagneraient à connaître encore plus.

Petit rappel historique pour Rama Yade en rappelant les grandes œuvres du Parti radical :

Il a apporté beaucoup dans cette République, il a été l'inventeur de cette laïcité, c'est très important ! Je ne veux pas de dissolution du Parti radical et je combattrai tous ceux qui feront ça. Bien sûr qu'on peut le réveiller, et on va y travailler dans les mois et les années qui viennent.

Un message que ne manqueront pas d'entendre les militants du Parti radical. Rama Yade rappelle enfin qu'il y aura bientôt une élection à sa tête :

On a aussi une élection pour remplacer Jean-Louis Borloo. C'est quand même assez paradoxal, on parle de tous les retraits de Borloo de présidence diverses et variées, mais on ne parle jamais du Parti radical ! Je pense que ce parti mérite qu'on en parle. 

Du rab sur le Lab

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