Après la défaite électorale du PS aux municipales, et dans l’hypothèse d’une nouvelle débâcle aux européennes, Jean-Luc Mélenchon, qui organise, avec d’autres, une manifestation contre le gouvernement le 12 avril, ne dirait pas non à une dissolution de l'Assemblée nationale . Dans l’absolu. Car dans la pratique, le dirigeant du Front de gauche ne souhaite pas en arriver là, craignant que la droite ne revienne au pouvoir. Pour autant, cette posture ne rétablira pas de bonnes relations entre le Parti de gauche et le Parti socialiste.
Interrogé sur ces velléités de l’ancien candidat à la présidentielle, Bruno Le Roux s’est moqué de la stratégie "une manifestation, une insulte" de Jean-Luc Mélenchon. Invité de la matinale de LCI/Radio Classique ce 11 avril, le patron des députés socialistes a ainsi lancé :
"Jean-Luc Mélenchon, depuis plusieurs mois, fait "une manifestation, une insulte", "une manifestation, une insulte" au président de la République.
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Et de poursuivre :
"Là on est dans la phase "manifestation", c’est peut-être la phase la plus agréable du mélenchonisme.
"
BONUS TRACK : les socialistes débattent trop
Alors qu’une fronde au sein du groupe PS avait vu le jour avant la déclaration de politique générale de Manuel Valls et que 11 députés n’ont pas voté la confiance au nouveau Premier ministre, Bruno Le Roux, proche de François Hollande, a aussi raillé la tendance des socialistes à vouloir trop débattre :
"Je connais les socialistes, ils ont la propension à vouloir débattre quelques fois plus qu’il ne le faut.
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