C'est l'une des réponses économiques envisagées par la France après le référendum jugé "illégal" en Crimée, prévoyant le rattachement de cette péninsule ukrainienne à la Russie. Laurent Fabius a déclaré lundi 17 mars au soir que l'annulation de la vente de deux navires militaires français Mistral à la Russie était envisageable :
Ca fait partie du troisième niveau des sanctions. Pour l'instant nous sommes au deuxième niveau.
Le ministre des Affaires étrangères envisage l'annulation de cette vente "si Poutine continue ce qu'il fait" mais également si d'autres pays suivent la France :
Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde.
En 2011, la France a signé avec Moscou la vente de deux navires de projection et de commandement (BPC) de type Mistral, pour plus d'un milliard de dollars.