#QAG – Les députés se retrouvent ce mercredi 17 septembre pour la traditionnelle séance de questions au gouvernement, la première depuis le discours de politique générale de Manuel Valls et le vote de confiance au gouvernement, mardi 16 septembre.
#GAD
Ça commence avec une critique de l'UMP Laure de la Raudière sur les propos d'Emmanuel Macron, ce mercredi sur Europe 1. Alors qu'il parlait des abattoirs Gad, le ministre de l'Économie a déclaré : "Il y a dans cette société une majorité de femmes, pour beaucoup illettrées".
Et c'est Emmanuel Macron qui répond :
"Mes excuses les plus plates vont à l'égard des salariés que j'ai pu blesser, que j'ai blessés, et je ne m'en excuserai jamais assez.
"
#Chassaigne vs. Valls, nouveau round
C'est au tour d'André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme. "Permettez moi d'exercer un droit de réponse à votre dernière déclaration d'hier", commence le parlementaire qui dénonce longuement les orientations du gouvernement, détaillées lors du discours de politique générale, notamment en matière de construction européenne.
Et c'est Manuel Valls qui lui répond.
"Vous faites erreur et c'est vous qui vous enfermez dans une posture.
"
#Connectés
À l'Assemblée, il y a le wifi. Certains députés profitent donc de la séance des questions au gouvernement pour naviguer sur leur téléphone ou leur tablette. Le plus discrètement possible, cela va sans dire. Mais d'autres, comme Laurence Abeille, députée EELV du Val-de-Marne, qui n'hésite pas à utiliser carrément son ordinateur.
#Au revoir
Question de Gérard Terrier à l'adresse de Laurent Fabius. À la fin de l'intervention, Claude Bartolone salue le député qui va bientôt quitter l'Assemblée. Oh, il ne le fait pas par choix mais, en tant que suppléant d'Aurélie Filippetti, il doit rendre son siège à l'ex-ministre de la Culture. D'ailleurs, Gérard Terrier peut objectivement être considéré comme le grand perdant du remaniement.
#Macron day
Cinquième prise de parole d'Emmanuel Macron pour cette séance de questions au gouvernement. On a sorti nos calculettes : le ministre de l'Économie a répondu à 5 questions sur 15 posées, soit un tiers des interventions. C'est ce qu'on appelle une séance bien remplie.
Au passage, un petit tacle à Arnaud Montebourg alors qu'il parle des professions réglementées :
"Vous avez remarqué que le ministre de l'Économie a changé. La méthode aussi.
"
À noter qu'à chaque prise de parole d'Emmanuel Macron, la droite s'emporte.