UMP : le nouveau président du parti Nicolas Sarkozy consulte, François Fillon et Alain Juppé le font poireauter

Publié à 07h33, le 01 décembre 2014 , Modifié à 07h33, le 01 décembre 2014

UMP : le nouveau président du parti Nicolas Sarkozy consulte, François Fillon et Alain Juppé le font poireauter
© Reuters.

DESOLAY ON A PISCINE - Nicolas Sarkozy va mettre les mains dans le cambouis. Moins de deux jours après avoir été (ré)élu président de l’UMP, l’ancien chef de l’Etat va prendre possession, ce lundi 1er décembre, de son bureau au siège de l’UMP. Et va commencer à consulter. Pour préparer l'avenir du parti et la refondation en un "grand mouvement".

Au programme de ce lundi de Nicolas Sarkozy : des entretiens avec Bruno Le Maire, deuxième du scrutin avec près de 30% des voix, mais aussi avec Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez ou encore Jean-Pierre Raffarin avec qui il doit déjeuner. Egalement "en début de semaine", Nicolas Sarkozy doit voir le troisième homme de l’élection Hervé Mariton. Mais pas de trace des rendez-vous avec François FIllon et Alain Juppé, candidats déclarés à la primaire.

L’agenda est ainsi plus compliqué à caler en revanche avec les anciens Premiers ministres – que Nicolas Sarkozy veut faire siéger dans une nouvelle "autorité" en compagnie de sa prise de guerre Dominique de Villepin.

Ainsi François Fillon, dans la Sarthe, ne reviendra, à l’Assemblée nationale que mardi. Et Alain Juppé a de son côté décollé pour Dakar pour assister à l’investiture de Michaëlle Jean, la nouvelle secrétaire générale de la Francophonie. Et "pour y tenir une conférence au lendemain du sommet sur la Francophonie", explique au Parisien l’entourage du maire de Bordeaux.

Et d’ajouter, ironiquement avec une pointe de perfidie, selon le terme utilisé par le quotidien :

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Conférence gratuite… bien sûr.

"

Un tacle à la gorge du nouveau président de l’UMP qui n’avait pas cessé ses conférences bien rémunérées même durant la campagne qui vient de s’achever.

Parallèlement, le bras droit d’Alain Juppé a d’ores et déjà semblé tuer dans l’œuf l’idée de Nicolas Sarkozy de réunir un comité des anciens Premiers ministres. La "seule instance de gouvernance légitime", explique ainsi Gilles Boyer , c’est le "bureau politique élu". Un "BP" dont "les anciens Premiers ministres sont membres de droit", rappelle-t-il malicieusement après avoir déjà moqué le scrutin de ce week-end sur Twitter .

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