Un candidat divers droite accusé d'avoir relayé une caricature de Christiane Taubira en singe

Publié à 16h15, le 09 mars 2015 , Modifié à 16h35, le 09 mars 2015

Un candidat divers droite accusé d'avoir relayé une caricature de Christiane Taubira en singe
© DR

L'histoire n'est pas sans rappeler celle d'Olivier Burlats , élu FN de Haute-Savoie suspendu du parti après avoir comparé Christiane Taubira à un singe sur un vélo. L'UMP envisage de retirer son soutien à André Zuliani, candidat divers droite aux départementales, dans le canton de Castelnaudary (Aude). En cause, une caricature de Christiane Taubira en singe, relayée par l'élu sur son blog le 28 juillet 2014, relève L'Indépendant dimanche 8 mars.

Le dessin, signé Charb, se voulait une dénonciation du journal Minute qui, avait comparé la ministre de la Justice à un singe. André Zuliani en a fait une toute autre utilisation : la caricature lui sert ici à illustrer un billet dans lequel il défend Anne-Sophie Leclère, cette candidate FN aux municipales de 2014 condamnée à 9 mois de prison pour avoir – elle-aussi - comparé… Christiane Taubira à un singe. Ce qui n'est donc pas d'une très grande originalité.

Sur son blog, le candidat aux départementales dénonçait un "lynchage" contre la frontiste.

Cité par L'Indépendant, André Zuliani se défend :

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Est-ce que vous trouvez que c'est une peine adaptée à la faute qu'elle a commise ? Avec cette caricature, je faisais référence à celle pour laquelle Anne-Sophie Leclère avait été condamnée.

 

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L'UMP locale ne l'entend pas de cette oreille. Cité par Midi Libre (article payant), lundi 9 mars, le président départemental Emmanuel Bresson souhaite que "sans délai, le soutien qui lui a été apporté par l'UMP soit purement et simplement retiré " à André Zuliani. Emmanuel Bresson ajoute :

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Il s'est totalement discrédité en relayant une caricature abjecte de Mme Taubira, […] cet acte ignoble qui ne m'inspire que mépris et dégoût.

 

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L'Indépendant rappelle qu'André Zuliani a présidé jusqu'à l'année dernière la section audoise du Rassemblement pour la France, le parti de Christian Vanneste. Lors du second tour des législatives de 2012, il avait appelé à voter pour le candidat FN contre le candidat PS. 

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