Un tweet de Ségolène Royal provoque une suspension de séance

Publié à 09h12, le 02 octobre 2014 , Modifié à 09h12, le 02 octobre 2014

Un tweet de Ségolène Royal provoque une suspension de séance
Reuters

Ce mercredi 1 octobre, les parlementaires ont inauguré la discussion générale sur le projet de loi pour la transition énergétique par une courte nuit (jusqu'à une heure du matin). Et les travées de l'Assemblée Nationale ont commencé à chauffer, à cause d'un tweet de Ségolène Royal.

L'incident est relaté par le blogueur et assistant parlementaire Pierre Januel : Julien Aubert, député UMP, prend la parole pour critiquer le texte au nom de son groupe. Seulement, la ministre de l'Ecologie a voulu lui répondre directement, alors que l'usage veut que le gouvernement ne s'exprime qu'à la fin de la discussion, en guise de conclusion. La parole lui est donc refusée par la présidente de séance, UMP, Catherine Vautrin. Ce qui lui vaut les foudres de Ségolène Royal



L'opposition a évidemment protesté contre ce tweet qui s'en prend à la présidente et provoque une suspension de séance. C'est Claude Bartolone himself qui doit se rendre au Palais Bourbon pour éteindre le feu avec un rappel du règlement des débats.

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La présidence ne doit être mise en cause en aucune circonstance, ni par les députés, ni par les membres du gouvernement, et cela quels que soient les moyens, traditionnels ou électroniques, puisque dans cette maison, on ne cesse de se moderniser et évoluer.

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Un message directement adressé à Ségolène Royal, même si Claude Bartolone n'exclut pas de revenir sur la règle d'usage qui veut que le gouvernement ne s'exprime qu'à la fin de la discussion générale. Magnanime.

Les discussions sur le projet de loi sur la transition énergétique reprendront lundi 6 octobre. 

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