A l’Assemblée nationale aussi, on connait les plans sociaux

Publié à 13h27, le 01 juillet 2012 , Modifié à 13h37, le 01 juillet 2012

A l’Assemblée nationale aussi, on connait les plans sociaux
(Maxppp)

Avec le renversement de la majorité et les nombreux changements de députés, ce sont près de mille assistants parlementaires qui doivent faire leur carton, souligne ce 1er juillet le JDD.

Un record puisqu’en 2002, "seules" 700 ruptures de contrats ont eu lieu.

  1. 960 collaborateurs en recherche d'emploi

    Sur Le JDD

    Les députés changent et leurs assistants parlementaires doivent trouver un poste ailleurs. Une élection législative c’est aussi ça et, cette année, d’après leur syndicat [l’Union syndicale des collaborateurs parlementaires de l’Assemblée] ils sont 960 concernés.

    Certains peuvent se "recaser" en interne auprès d’un autre député, d’autres doivent se reconvertir. Avec le large bouleversement de majorité, cette année est en tout cas un record : 960 ruptures de contrat contre 700 en 2007.

    D'après le patron du syndicat, Jean-François Cassant, interviewé par le JDD, des députés – pourtant réélus – en profitent également pour renvoyer leurs collaborateurs à cette occasion.

    En avril 2011, l’Expansion racontait déjà que les élections législatives étaient motifs à licenciement, mais pour une autre raison.

    En vue de la campagne, certains députés sortants se sont séparés de leurs collaborateurs parisiens pour favoriser des assistants ancrés dans leur circonscription. Leur budget étant fixe (9138 euros par mois pour rémunérer au maximum 5 collaborateurs), c’est un jeu de chaises musicales entre les salariés.

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