A La Rochelle, "faites comme Ségolène le veut" dit Hollande

Publié à 21h58, le 23 mai 2012 , Modifié à 10h28, le 24 mai 2012

A La Rochelle, "faites comme Ségolène le veut" dit Hollande
Ségolène Royal et François Hollande lors d'un meeting de la campagne présidentielle à Rennes (Reuters).

Dans la melée rochelaise pour les législatives, deux candidats sont issus du Parti socialiste. L'officielle, Ségolène Royal, et le dissident, jadis proche de François Hollande et responsable fédéral local, Olivier Falorni.
Entre les deux, l'avant-campagne a été rude. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle est accusée de passer en force et de refuser une primaire. François Hollande avait avait organisé une médiation, en vain. Le président de la République a terminé par dire : "Faites comme Ségolène le veut …", rapporte le Nouvel Observateur.

  1. "Il fallait ménager Royal"

    L'investiture de Ségolène Royal à La Rochelle a fait des vagues. Le secrétaire fédéral local, soutenu par des militants de la ville, entre en dissidence. Et Le Nouvel Observateur raconte le difficile "siège de La Rochelle", pour la ténor du PS. 

    D'un côté, Ségolène Royal, ancienne candidate à l'élection présidentielle, a été investie par la direction nationale du PS. De l'autre, Olivier Falorni, responsable fédéral du PS local avant d'être exclu, accuse l'ancienne la présidente de région d'être parachutée et de refuser une primaire. 

    Au mileu : François Hollande, qui, alors qu'il était encore candidat à l'Elysée a organisé une médiation.

    Dans le Nouvel Observateur, le collaborateur chargé de mener ce dialogue entre les deux camps explique les tractations. Des changements de circonscriptions ont été proposé aux deux candidats, sans succès. 

    Alors, faute de trouver un accord, François Hollande a dit : 

    Faites comme Ségolène le veut …

    Plus tôt, le nouveau chef de l'Etat avait déjà envoyé des messages d'apaisement en direction de Ségolène Royal. Dans l'hebdomadaire, un "cacique parisien" raconte : 

    Il fallait ménager Royal. François Hollande, qui avait bénéficié de son soutien entre les deux tours de la primaire, l'avait demandé … 

    Olivier Falorni, qui était un proche de François Hollande, un de ses soutiens lors de la primaire, reconnaît que "c'est délicat pour François Hollande". Mais il compte aller jusqu'au bout et pousser Ségolène Royal au second tour. 

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