Avez-vous déjà supprimé un ami Facebook en raison de ses prises de position politique ? Une étude américaine publiée ce lundi estime que 18% des américains connectés l'ont déjà fait.
Le Lab vous synthétise les principaux enseignements de cette étude sur des pratiques qui ont déjà largement traversé l'Atlantique.
La majorité ferme les yeux
Sur pewinternet.org
Cette étude du think-thank americain Pew Research Center estime que sur les 80% d'americains connectés à Internet, 66 % sont inscrits sur des réseaux sociaux tels que Facebook, LinkedIn ou Google Plus.
Première réaction des américains face à un statut Facebook ou une publication numérique politique avec laquelle ils ne sont pas d'accord :
- 66% ferment les yeux
- 28% contre-attaquent en commentaire ou en postant eux même un statut
- 5 % répondent à ce sondage "cela dépend des circonstances"
Ce sondage américain nous apprend aussi que 22% des utilisateurs américains de réseaux sociaux évitent de poster sur leurs profils des liens ou commentaires liés à la politique.
Un tiers découvre la politisation de ses amis
Sur pewinternet.org
Autre statistique intéressante de cette étude Pew Internet, 38% des américains sondés ont découvert avec surprise des prises de position politique via les réseaux sociaux.
Et 18% sont allés jusqu'à bloquer, supprimer de sa liste d'amis Facebook ou masquer les publications de personnes dont elles ne partageaient pas les prises de position politique.
Plus précisément, les internautes américains justifient le blocage d'un de leur contact ainsi:
- 10% leur reprochent de trop parler politique sur les réseaux sociaux
- 9% n'étaient vraiment pas d'accord ou ont trouvé certains statuts offensants
- 8% se sont disputés à cause de la politique
- 5% s'inquiètent que d'autres amis puissent être offensés par les statuts de la personne qu'ils bloquent ou masquent
Et les bannis sont...
Sur pewinternet.org
Cette étude permet aussi d'affiner le profil des personnes supprimées de la liste d'amis Facebook ou masquées pour raisons politiques par 18% des internautes américains.
Et le banni est, dans l'ordre :
- une vague connaissance ( 67%)
- une personne que l'internaute n'a jamais rencontré en chair et en os (31%)
- un ami proche (31%)
- un collègue (21%)
- un membre de la famille ( 18%)