A Toulouse, Sarkozy fait appel à Victor Hugo

Publié à 17h42, le 29 avril 2012 , Modifié à 17h42, le 29 avril 2012

A Toulouse, Sarkozy fait appel à Victor Hugo
Nicolas Sarkozy à Toulouse pour l'un des derniers meetings de sa campagne. (Reuters)

A une semaine du second tour, Nicolas Sarkozy fait appel à Victor Hugo dans son discours de Toulouse. Le candidat de l'UMP a cité deux fois l'écrivain pour dire combien il était fier de représenter le pays de Victor Hugo.
Dans sa liste de noms propres, le président de la République a aussi fait référence à Maupassant, Voltaire, Jeanne d'Arc et, plus inattendu, Régis Debray.

  1. "Nous sommes le pays de Victor Hugo"

    Dans le dictionnaire des noms propres du jour cités par Nicolas Sarkozy, il est un nom que le candidat de l'UMP a particulièrement voulu ressortir. Celui de Victor Hugo

    L'auteur des Misérables, habituellement une référence de gauche, a été cité deux fois par Nicolas Sarkozy. Le pays dont voulait parler dimanche le président-candidat, c'est "le pays de Victor Hugo". 

    Il a affirmé être fier d'être dans un pays ou, à la Concorde, "devant 120.000 personnes", il peut citer Victor Hugo. Il a complêté en ajoutant Charles Péguy et Malaparte. 

    La Fance est le seul pays ou je peux m'adresser à la concorde à 120.000 personnes en parlant de Victor Hugo, de Péguy, de Malaparte.

    Dans un discours particulièrement centré sur l'idée de nation, Nicolas Sarkozy a porté son verbe sur "l'héritage des Lumières, celui de la Résistance". "C'est celui que l'on veut". 

    Nous sommes le pays de Victor Hugo, de Maupassant, de Voltaire, de Jeanne d'Arc, de la Renaissance, … 

    Référence plus inattendue, celle à Régis Debray. Le philosophe de gauche, un temps conseiller de Mitterrand et ex-compagnon de Che Guevara, a été repris par Nicolas Sarkozy sur le thème des frontières. En 2010, il publiait un "éloge des frontières" qui a visiblement marqué la plume du Président. 

    Imaginons la ville sans cadastre... La frontiere c'est ce qui distingue le dedans, du dehors. Le chez soi du chez les autres. Sans frontière, il n'y a pas d'intimité, pas de vie privée. 

    Enfin, il a terminé par citer des personnalités plus proches de lui et présentes dans la salle. Des soutiens anciens ministres socialistes, comme Claude Allègre et Jean-Marie Bockel, des personnalités de droite un temps égarées, comme Rama Yade et Chritine Boutin, ou encore les fidèles Michèle Aliot-Marie et NKM. 

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