HOP HOP HOP - L'accord de libre-échange avec les Etats-Unis, ce n'est pas si simple. Tel était le message de Laurent Fabius ce 13 février après que Barack Obama a annoncé, lors de son discours annuel sur l'état de l'Union, sa volonté de s'ouvrir à l'Union européenne pour créer une des principales zones de libre-échange dans le monde.
Invité de Canal Plus, le ministre des Affaires étrangères prend soin de préciser que le plus difficile n'est même pas amorcé : la phase de négociations. Si les discussions en amont ne sont pas concluantes, les négociations n'auront même pas lieu.
[Une zone de libre-échange], ça ne peut marcher que dans les deux sens.
On a décidé qu’on allait regarder si cela peut déboucher. Si cela peut déboucher, on entamera la négociation. S’il n’y a aucune chance que cela débouche, car il n’y a pas d’intérêt mutuel, il n’y aura pas de négociation.
Et Laurent Fabius de "prendre des exemples concrets" de dossier sur lesquels Europe et Etats-Unis doivent s'entedre : l'ouverture des marchés publics américains ou encore la politique agricole.
"Vigilance, donc ?", lui demande la journaliste. "Voilà", opine le ministre.
>> Pour aller plus loin :
Intérêts et difficultés d'un accord de libre-échange USA-Europe