Philippe Péninque, un avocat présenté comme un "proche" de Marine Le Pen, a ouvert le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac en 1992, révèlent conjointement la RTS etLe Monde, ce mercredi 3 avril en fin d'après-midi.
Au Monde, il déclare :
"Jérôme Cahuzac avait besoin d'un compte, je l'ai aidé à l'ouvrir.
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Il reconnait, d'après les informations du Monde et de la RTS, avoir entretenu "des relations amicales avec [Jérôme] Cahuzac", et assure avoir averti Marine Le Pen de l'existence de ce compte :
"Je lui ai dit que j'étais ami avec Cahuzac et peut-être que dans le cadre de mon activité professionnelle, j'avais ouvert ce compte.
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Une information que ne dément pas la présidente du Front National, sur les ondes de RTL, en fin d'après-midi.
"Ouvrir un compte à l'étranger n'est pas un délit. Ce qui est un délit c'est de ne pas déclarer les sommes qui y sont versées.
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Puis Marine Le Pen défend une amitié "légitime", rappelle qu'elle n'était qu'étudiante à l'époque des faits et explique :
"Rien que le fait d'exprimer cette soit-disant information est cousu de fil blanc. Le système cherche à m'associer par un biais ou par un autre à cette affaire ce qui est absolument délirant.
J'ai été avocat. Que j'ai des amis avocats est tout à fait légitime.
Lorsque monsieur Péninque qui est intervenu pour son client monsieur Cahuzac en 1992, moi j'étais étudiante en droit.
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"Si on a que ça à me reprocher, cela prouve que je mérite d'être présidente de la République" conclut la fille de Jean-Marie Le Pen.
Interrogée également par l'AFP en marge d'un déplacement dans les Ardennes, la patronne du FN ajoute :
"Il me l'a dit hier, mais c'est un acte complètement anodin. Ce qui est moins banal c'est qu'un grand journal du soir en fasse sa Une.
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