Après avoir obtenu un non-lieu dans une affaire de viols et d’agressions sexuelles, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Georges Tron, revient dans la lutte politique. Il sera ainsi candidat à sa mairie de Draveil, qu'il détient depuis 1995, en mars 2014.
Invité de la première de L’émission pour tous, de Laurent Ruquier, sur France 2, Georges Tron a longuement évoqué sa propre histoire pour appeler à respecter la vie privée de François Hollande et à ne pas le juger, après les révélations de Closer concernant sa supposée relation avec l’actrice Julie Gayet :
En aucun cas, on ne doit porter un jugement sur un homme à partir de ce qu’on croit savoir de lui et de ce que certains véhiculent. Y compris quand ils le véhiculent pour nuire à la personne dont il s’agit.
Les références à son expérience personnelle ont été nombreuses, lui qui a été accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune et qui a été blanchi après plus de deux ans de procédure. Il a notamment regretté d'avoir parfois appris par la presse certaines plaintes contre lui.
Quant aux questions plus globales sur la vie privée du chef de l’Etat, l’ancien député UMP de l'Essonne estime que "la vie de François Hollande a deux aspect" : public et privé. "Il peut y avoir des interférences entre les deux", concède-t-il.
Avant d’ajouter, s’interrogeant sur la nécessité de clarifier, juridiquement, le statut de la Première dame. Et notamment de Valérie Trierweiler, qu’il ne cite pas nommément :
Il peut y avoir interférence entre les deux. Par rapport au fait qu’il y ait une dame qui l’accompagne officiellement. On peut s’interroger sur la question du statut de cette dame.