Augmentation du capital de PSA : Arnaud Montebourg revendique une "alliance industrielle" entre la France et la Chine

Publié à 08h16, le 21 janvier 2014 , Modifié à 08h16, le 21 janvier 2014

Augmentation du capital de PSA : Arnaud Montebourg revendique une "alliance industrielle" entre la France et la Chine
En juillet 2012, à Bercy (photo MaxPPP)

C’est un ménage à trois. Le groupe PSA a validé l’arrivée à son capital de deux nouveaux actionnaires : l’Etat français, et l’entreprise chinoise Dongfeng. Le but de la France : que PSA ne passe pas sous contrôle chinois, et que l’entreprise automobile préserve des emplois dans l’hexagone.

Invité de la matinale de RTL, ce mardi 21 janvier, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a confirmé que l’Etat français était prêt à entrer dans le capital de PSA. "Puisqu’il s’agit d’un projet de développement mondial et de croissance", a ajouté le ministre du "Bercy-bas"  qui précise que ça ne coutera pas d'argent aux contribuables.

Pour Arnaud Montebourg, cette alliance avec un groupe chinois est le résultat d’une volonté. Celle de "créer un géant mondial"à partir de deux "acteurs régionaux". "Ne pas augmenter" la taille de PSA, "c’est aujourd’hui risquer l’élimination", prévient, alarmiste, le ministre chargé des dossiers industriels.

Mettant en cause le groupe automobile français, qui "avait raté ces dix dernières années son internationalisation", Arnaud Montebourg justifie ces augmentations de capital par "le risque que PSA disparaisse de la carte mondiale", précise-t-il encore, pour mieux appuyer sur le risque décliniste.

Et puisque Dongfeng est une entreprise publique, pour le ministre, il ne faut pas cacher qu’il s’agit "d’une alliance entre deux Etats". Une alliance entre la France et la Chine, où d'ailleurs il s'est déplacé avec Jean-Marc Ayrault début décembre .

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Notre soutien à cette alliance industrielle intelligente se manifeste par notre disposition à rentrer dans le capital.

Dong Feng est une entreprise publique. Il y a une forme d’alliance entre deux Etats. Disons-le nettement.

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Une "alliance industrielle" qui doit permettre à la France et à PSA "de se déployer à nouveau".

Du rab sur le Lab

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