Le "Bercy-haut" et le "Bercy-bas" selon "le plébéien" Arnaud Montebourg

Publié à 14h14, le 20 octobre 2013 , Modifié à 14h14, le 20 octobre 2013

Le "Bercy-haut" et le "Bercy-bas" selon "le plébéien" Arnaud Montebourg
(Capture d'écran Canal Plus)

LUTTE DES CLASSES - Il y avait la "France d’en haut" et la "France d’en bas" de Jean-Pierre Raffarin. Il y a désormais le "Bercy-haut" et le "Bercy-bas" du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Dans un sujet qui lui est consacré dans Le Supplément politique, ce dimanche 20 octobre, Arnaud Montebourg est suivi par les caméras de Canal Plus.

Et, alors qu’il intervient en tribune d’un événement pour vanter les mérites du design à la française, le ministre adresse une pique à peine cryptée à ses colocataires de Bercy, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des finances, et Bernard Cazeneuve, ministre du Budget.

Arnaud Montebourg théorise ainsi un "Bercy" coupé en deux entre ceux qui tiennent "les cordons de la bourse" et "les plébéiens". Une deuxième catégorie dans laquelle il s’inclut :

Nous avons une réponse de Bercy, Bercy-haut, qui tient les cordons de la bourse. Nous sommes Bercy-bas, les plébéiens, les revendicateurs, ceux qui défendent le terrain.

Sous-entendu, les autres ministres présents dans les locaux de "Bercy" ne défendent pas le terrain et forment une sorte de caste supérieure. 

Et le chantre gouvernemental du "made in France" de poursuivre, qualifiant Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve de "grands princes" :

Et puis vous avez les grands princes qui disent : "on peut, on peut pas".

Et ben, pour une fois, ils ont dit qu’on pouvait. Alors je les en remercie, je veux parler de Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve.

Interrogé sur le fait de savoir si cette saillie était une pique volontairement adressée à ses collègues du gouvernement, Arnaud Montebourg a préféré minimiser la portée de ses propos et de son attaque :

C’était sympa. Parce qu’en fait ils nous ont aidés. Ils font tout ce qu’ils peuvent.

Du rab sur le Lab

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