LA MUSIQUE DANS LA PEAU - On connaît Jean-Pierre Raffarin pour ses "raffarinades " de haut vol. On découvre ce 6 octobre qu'il se pose également là en matière de référence musicale. Ainsi, invité d'Europe 1 et interrogé sur la situation à Air France, l'ancien Premier ministre va chercher des arguments du côté... du chanteur québécois Robert Charlebois.
La chanson Lindberg de 1968 , ça vous dit quelque chose ? En duo avec Louise Forestier. Vous ne voyez pas le rapport ? Jean-Pierre Raffarin, si.
Robert Charlebois énumère dans cet opus plusieurs compagnies aériennes canadiennes ou américaines qui lui permettent de traverser les continents à la recherche de sa bien-aimée. Et, "un peu par hasard", Jean-Pierre Raffarin a écouté ce titre la veille au soir, après une journée marquée par le conflit social à Air France et la chemise arrachée de son DRH .
Or, pour l'ex-Premier ministre, Air France n'est pas éternel et a "besoin de gagner de l'argent". Sinon, la compagnie risque de se retrouver comme ses petites copines de la chanson de Robert Charlebois : disparues.
Voici ce qu'explique Jean-Pierre Raffarin :
"Il est évident maintenant que Air France est menacé. Rien ne dit que cette compagnie a l’éternité devant elle. J’écoutais hier soir, un peu par hasard, la chanson de Charlebois, je sais pas si vous vous souvenez : "Nord-East, Eastern, Western and Pan-American..."
Eh bien quand vous reprenez toutes ces compagnies, vous vous rendez compte que plus de la moitié sont aujourd’hui disparues.
Donc Air France, comme Swiss Air en son temps, peut connaître d’énormes difficultés. C’est une compagnie qui a très peu de capitalisation, elle est de 1,8 milliard. Lufthansa c’est 6 milliards et Ryan Air a plus de dix fois la capitalisation d’Air France.
"
Conclusion, après cette référence : "Elle a besoin de gagner de l’argent pour trouver des financements, pour assurer son développement. Il faut absolument qu’il y ait une rentabilité à Air France."
Mais ne nous quittons pas sans cette touche musicale si chère à l'homme politique :